Construire des communautés résilientes : les entreprises sociales et l’approvisionnement
Grâce à l’approvisionnement social, les gouvernements et les sociétés peuvent tirer parti des achats existants pour soutenir les entreprises sociales qui utilisent leurs bénéfices pour contribuer à créer un monde meilleur et atteindre des objectifs sociaux, économiques, environnementaux ou de développement de la main-d’œuvre, avec une réaction en chaîne qui va bien au-delà de leurs besoins immédiats.
Dans le cadre de notre série « Démystifier l’approvisionnement et diversifier les chaînes logistiques », nous avons examiné les concepts clés de l’entrepreneuriat et de l’approvisionnement social, et nous avons invité des entrepreneurs sociaux à partager leurs expériences à ce sujet.
Tina Dacin, professeure titulaire de la chaire Stephen J.R. Smith à la Smith School of Business, a ouvert la conversation en examinant les défis et les possibilités dans ce domaine, ainsi que les différentes formes que peuvent revêtir les entreprises sociales. Mme Dacin a suggéré que les entrepreneurs sociaux au Canada bénéficieraient du soutien et des conseils d’un cadre stratégique solide, semblable à celui qui régit les entreprises sociales au Royaume-Uni.
« Chaque achat a un impact économique, environnemental et social, qu’il soit voulu ou non », a expliqué Tori Williamson, directrice de l’éducation et des communications chez Buy Social Canada. « L’approvisionnement social tient compte de ces effets et ajoute une valeur sociale aux achats existants », a-t-elle ajouté. « Des organismes comme Buy Social Canada accréditent les entreprises sociales et aident à les mettre en contact avec les acheteurs des entreprises. »
PK Mutch, fondatrice et éditrice par intérim de LiisBeth Media, a réuni un panel d’entrepreneuses sociales pour discuter de leurs aspirations, des obstacles qu’elles rencontrent et de leurs conseils aux entreprises sociales qui cherchent à s’approvisionner pour développer leurs activités et renforcer leur impact. Les panélistes étaient :
- Natasha Freidus, cofondatrice et présidente-directrice générale, NeedsList
- Anne Jamieson, gestionnaire principale, Emploi inclusive, UnitedWay Greater Toronto
- Hermine Mbondo, fondatrice et présidente-directrice générale, B4brand; et
- Madeleine Shaw, cofondatrice et directrice des partenariats et de l’impact, Aisle
« Être entrepreneuse sociale, c’est un peu comme faire un triple Lutz de la petite entreprise », a expliqué Madeleine Shaw. « Je suis pleine d’espoir, mais je me sens aussi très stimulée », a-t-elle ajouté.
Pour en savoir plus
Visionnez ces discussions pour en savoir plus sur l’entrepreneuriat social et sur l’approvisionnement social, grâce à nos oratrices et panélistes expertes.
Abonnez-vous à la liste d’envoi du PCFE et suivez-nous sur Twitter, LinkedIn, Instagram et Facebook pour en savoir plus sur les dernières recherches, opportunités et événements du PCFE. Vous pouvez également retrouver les webinaires passés de notre série « Démystifier l’approvisionnement et diversifier les chaînes logistiques » sur notre chaîne YouTube.